23 novembre 2007
***
ça me rappelle ..bah, "les bons vieux jours" où on disait que je lisais beaucoup et que j'arriverais loin.
on disait que j'écrivais bien, et aussi dessinais pas mal.
ça me motive en quelque sorte de me dire, voila, dorénavant, ce sera mieux, beaucoup mieux, ils étaient pas tout cons, ils savaient ce qu'ils disaient.
s'ils voyaient tout ça en moi, c'est qu'il y avait queleque chose à voir.
peut etre y a-t-il encore quelque chose.
mais ça s'étouffe.
je l'éttoufe
je perds le rythme, je n'ai plus envie de rien.
plus je vois mes limites, plus je deviens aveugle - par choix.on n'est jamais coupables de ce que l'on ne sait pas. ou voit pas.
je deviens blasée. et je me demande combien cela durera-t-elle, cette chance que j'ai toujours eue, cette étincelle qui me faisait vouloir faire des choses, et plus encore, me faisait les faire?
mes souvenirs s'effacent, et je ne cerne plus tres clairement comment les choses se sont passées réellement - y ai-je été pour quelque chose? ai-je seulement profité de quelques circonstances? ce n'est nullement de la surprise feignée, c'est plutôt une sorte de déroute.
..maintenant que j'ai ce que je voulais, maintenat qu'on m'a ouvert ce bel avenir que je désirais, pourquoi ne suis-je pas heureuse?
et surtout, pourquoi perds-je le temps? pourquoi cette létargie?
dois-je réellement tout ce que je suis et tout ce que j'ai fait et obtenu aux exhortations et encouragements des autres? y ai-je été pour quelque chose?
je me sens plus limitée dans ma tête, plus bête que jamais.
pourquoi?
parce que je n'ai pas la reconnaissance des autres, de ces nouveaux autres?merde alors.
je dépends réellement de tout ca?
et moi qui disais toujours que je le fais tout pour moi, pour être heureuse, parce que ça me plait, parce que ça vient comme ça, tout simplement
maintenant, plus que jamais, je sens que je ne sais rien et que tout dépend de moi.
et, par peur, par confort, je le remets toujours au lendemain.
en fait, tout ne fait que de commencer et le temps et venu, je pense, que je me lève à la hauteur de mes phrases - "ben ouais, j'aime bien quand les choses sont compliquées, quand la route est difficile à trouver". voyons, allez, trouve-toi ta route, aussi pédant et creux que ça sonne. et cette fois ci, seule. parce que ça ne pourra pas durer à jamais, parce que en effet, à partir de maintant, tout dépend de toi.
je suis dans un point mort.
faut que j'en sorte.
20 novembre 2007
référendum
je ne serai plus tellement ouverte et le plateau d'argent sera depuis longtemps aux poubelles
il n'y aura que la cicatrice de l'ouverture. l'ouvre qui pourra.
apparement, je suis rancunière. je n'oublie pas.
et c'est fatiguant d'attendre.
et si c'est moi que j'attends depuis tout ce temps, faut savoir que je suis toujours en retard tout en étant toujours là.
je serai toujours là.
pas seule, si possible
avec un nuage de lait,
oui, à emporter.
qui vote pour?
qui vote contre?
qui s'abstient?
qui ne prend pas part au vote?
19 novembre 2007
couldn't be much more from the heart.
ouverte, comme une plaie, comme une orange pressée, comme une lettre à peine lue, comme un mail quand je suis bourrée, comme une bouche qui rit.
..and I know
yeah, yeah
12 novembre 2007
ceci n'est pas un journal...
*
on est seuls; la seule solution est de s'y faire.
*
*
...and the day has just begun.
4 novembre 2007
morning dew.
le lever du soleil m'appartient.
en plus, comme ça j'ai pu en parler. ça ma soulagée un peu. m'a fait voir les choses sous un autre jour. peut-être que ce n'est pas ce que ce croyais, ce que je voulais, ce que je croyais vouloir, ni ce que je voulais croire.
je commence à avoir des doutes. c'est bizarre, mais c'est bien. dubito, ergo cogito. donc il me reste encore un brin de raison. ça rassure.
cinq heures du matin. je suis immobile et le monde autour de moi bouge en fast-forward. je suis en décalage. je suis le décalage. j'ai du mal à tout suivre. j'ai du mal à suivre tout court. je ne peux plus suivre. je ne suis plus.
cinq heures du matin. la boîte à musique s'est cassée.
cinq heures du matin. ma mémoire vive, ma mémoire, qui était vivante, est en décalage avec le décalage des autres.
cinq heures du matin.mes souvenirs sont flous et ne me servent plus d'appui. j'ai beau les invoquer; ça ne colle plus.
cinq heures du matin. je suis immobile et le temps passe.je suis immobile et mon tout-est-possible s'écoule entre mes doigts et j'y peux rien. je suis immobile et je me regarde, impuissante. je suis immobile et je ne trouve pas ma place. je suis immobile et têtue. je suis immobile et je frappe aux mauvaises portes. je suis immobile et je me noie. je suis immobile et je ne dors pas. je suis immobile et j'ai peur. je suis immobile et je me vois en séquences. je suis immobile et je ne me souviens plus ce qu'hier a été pour moi. je suis immobile et je me laisse faire. je suis immobile et les objets s'allongent et se prolongent, ruissellent le long de mes tempes. je suis immobile et la peur de souffrir une fois de plus de par ma propre faute me paralyse. je suis immobile et j'ai loupé le début de l'histoire. j'ai été là sans y être. j'étais où? j'ai fait quoi? j'y comprends plus rien.
now there is no more morning dew.
...je pense qu'il faudra tout recommencer.
cinq heures cinquante-trois. fill this emptyness with light.
cinq heures cinquante-cinq. in the silence of your deed
six heures du matin.
silence.
3 novembre 2007
come in here dear boy, have a cigar ----------------
fly high,
You're never gonna die,
you're gonna make it if you try;
they're gonna love you.
j'en ai marre. de tout. de moi même -- attendant une réponse, quelle qu'elle soit, à mes repliques de merde. non, mais sérieux, je suis conne. il apparaît, il me fait l'honneur de me parler, et moi je tombe à genoux ( pour pas voir qu'il tremblent comme des feuilles) et je me considère bénie. have some fucking self-esteem. "apologue ...." my ass. rien de ce qu'il dit ne t'est adressé. combien peux-tu être egocentrée, pour croire que ton image a quelque chose de moins flou, pour lui, que le reste des passants sur un quai de rer? fin, j'exagère, mais quand même, tu vois ce que je veux dire. tu le vois, tu le vois bien.
vive la vie vir-tu-elle (???!!!), on ne peut rien voir, rien sentir au delà des écrans. msn, c'est comme la crème solaire UVA-UVB - ça te protège contre les brûlures. et quand ça crame, ça crame. ça rigole pas.
And did we tell you the name of the game, boy?
we call it riding the
Gravy train.
"gnék?
?
gné?
c'que t'as dit une ligne plus haut...
huh?"
It's a hell of a start, it could be made into a monster if we all pull together
As a team.
rejoyce, rejoyce. we have no choice
..I can still hear you saying
You would never break the chain.
ça commence bien. ça commence avec la fin. la fin de 99F. bienvenue dans un monde meilleur. l'homme est une erreur dans le vide intersidéral. pour arrêter de vivre, il faut arrêter de mourir.
cela dit, toujours pas de réponse. pas grave, il doit être occupé. il doit y avoir une jolie inconnue dont les talons de 10 cm se son cassés à sauver. c'est dur d'être un héros chaque jour. c'est dur de se regarder chaque jour dans le miroir et se rendre compte qu'on est tombé amoureux 30 fois que ce matin mais qu'on ne s'aime pas. ---
Note du jour : relire choke, de palahniuk. "Just keep asking yourself: 'What would Jesus NOT do?' "
je me suis impregnée de beigbeder et de palahniuk ces dernieres heures. donc je suis méchante, sarcastique et glauque. bad to the bone. donc qu'on me pardonne ce petit pousé.
What I want is to be needed. What I need is to be indispensable to somebody. Who I need is somebody that will eat up all my free time, my ego, my attention. Somebody addicted to me. A mutual addiction. - palahniuk, c'est moi.
je suis en pleine bataille avec moi même pour pas lui écrire un troisième mail auquel je pensais hier soir avant de m'endormir mais dont je ne me souviens plus. c'était quoi déjà?
aaah oui:
extrait des oeuvres complètes des historiques msn à deux variantes de réponse - soit tu t'es noyé sous la douche, étouffé avec la bouffe, soit mon dernier mail t'as mis tellement mal à l'aise que tu fais semblant qu'il n'existe plus dans ton inbox./soit je t'ai fait peur avec mon dernier mail. ils avaient raison, la sincérité, c'est dur à supporter. je m'inquiète pour toi. t'inquiètes.
laisse tomber. disparais. moi je vais bien. aujourd'hui je ferai le ménage, un tiramisu aux fraises, je changerai mes draps et demain ginny et andrei viendront et on fera les expos, la tournée des bars, on se bourrera la gueule à l'absinth tchèque, on boira du thé à la canelle, on jouera à la canasta jusqu'au petit matin. ...si tu savais.
...sinon, toi, ca va?
écoute:
2 novembre 2007
fuck, c'est les vacances
ce ne sera pas possible. je commence à regretter le mail que je lui ai envoyé avant-hier soir, de même que le putain de texto à deux balles à deux heures du mat' quand il était probablement bourré mort, vu la tête qu'il avait ce matin, donc n'en avait rien a cirer( même pas les pompes).
je commence à me demander si, dernièrement, il y a eu moins Un truc que j'aie bien dit, Un truc auquel je crusse, Un truc qui ne sonnât pas creux au moment de sortir de ma bouche, Un truc qui soit tant soit peu cohérent avec ce que je crois que je suis.
je commence à croire que non.
je commence à me demander s'il n'est peut-être pas le moment de prendre attitude. envers moi-même. installer un pop-up blocker sur mon cerveau.
[smoke a cig, take a break, breathe in, breathe out.count up to 10. again. again. start-turn off-restart]
que je me l'avoue? que je l'assume? pour quoi faire? qu'est-ce que cela changerait?en quoi cela m'aiderait-il?
[forget. fresh start.
format.
are you sure you want to continue? press 1.
you're not sure? press 2.
you don't know? did not understand your answer. server busy.
try again later.]
depuis des semaines on devrait parler. il était même question d'un faut-qu'on-parle-en-privé.
je me demande si ça sert à quelque chose.
parler de quoi? de ce que j'ai déjà compris et qui a fait écrouler le peu de confiance que j'avais en moi même? de ce que j'ai déjà compris et qui ne me convient en rien, qui me laisse comme d'habitude à côté de la plaque, hébetée, confuse et sans droit de replique?
l'avouer, ce serait renoncer.
l'accepter, ce serait tout refouler, me comporter comme si de rien n'était, devenir en quelque sorte indifférente. car c'est comme ça avec moi - il n'y a pas de gris, mais que du noir ou du blanc. je te donne tout. si tu n'en veux pas, t'auras absolument rien. et mes regrets subliminaux.
donc fucking shit, c'est les vacances et tu es surbooké [ je la sentais venir cette réponse - ça me fait super plaisir, mais ces vacances je suis blindé jusqu'aux yeux etc etc etc. ok, pas grave, ciao, ai-je dit et j'ai racroché de suite, pour pas avoir la voix qui tremble] donc tant pis.
je deviens de plus en plus susceptible, je serai de plus en plus sur la défensive, atentie se inchid usile, ma coquille m'attend, il y a un flaque de mer salée au milieu, la brise le sable et les vagues, des bouquins dans lesquels me court-circuiter, des clopes pour intoxiquer mes idées idiotes et de la V.P.C/du vin/de l'absinth/du bailey's pour noyer toute image de toi qui tenterait malgré tout de s'insinuer dans ma tête. qund tout sera fini et que j'en sortirai, je serai amortie, insensible, facilement amusable, présentable, j'aurai des idées médiocres, je serai indifférente et beaucoup moins violente. l'amie parfaite, quoi. et peut-être aurai-je arrêté de t'..... .
respire, respire, respire.
installing updates.....
in order for the updates to take effect, you will need to restart yourself.
if you want to do that now,
click
finish.
26 octobre 2007
bastille, 26 octobre
prends des cocktails nuit d'amour, tape toi des délires sur tout et n'importe quoi, vodka-pomme-canelle à vie, led zep, pink floyd, purple, queen, prends des bonbons, trois sortes, trois de chaque, un pour chacun, encore délire, blagues de cul à fond, oui il est comme ça, mais c'est pas plus mal, on se marre trop, et pas seulement, frappe le, excuse-toi, naaan, c'est pas grave, ioanoutte (gnéééééé???!!), fais des plans, sors, sors, sors, respire, respire, encore une bouffée, encore une clope, rentre. respire, respire, bailey's, t'as envie de lire, lis, continue le bracelet, écris des petits mots pendant le cours de socio, hélène de troie a trépassé sous un oreiller, fais lui les petits yeux :grrr, oui faudra qu'on parle, on parlera de tout, passe-lui ton écharpe verte à rayures, encore un délire, il te donne une vache , oui on se fait un échange, attache tes cheveux, oublie pas la peluche vache que tu tenais jusque la par la queue -hmmm:p-
gin.vodka.bailey's.
sors sors sors
respire respire.
ça fait du bien, hein?
:)
25 octobre 2007
à paris
ça veut dire des mains jeunes et jaunies. ça veut dire...rien.
il n'y a rien.
il n'y a que moi, qui ne pense pas avant de parler, avant de confier une carresse à qui que ce soit. il n'y a personne à qui je puisse fier tout ce que je suis. alors il y a les feuilles à petits carreaux et un crayon que je sors de mon sac et qui me sert de griffes. des mains, des bras. des corps. la peau transparente.
il n'y a personne ici.
ou j'ai pas de courage. je fais pas de confiance. à personne. je m'ouvre et puis je fuis.
ou je ne suis plus comme j'étais. je ne suis plus là où j'étais dans ma tête. il n'y a plus personne. il n'y a que le désir de dormir jusqu'à fondre sous la couette. là où il fait chaud, où j'ai les mains et les pieds moites et tièdes, où je me récroqueville, je me love et je le loverais lui aussi, pour qu'il voye que je suis plus que des coups de poings, des mains tremblotantes qui fument pour se cacher, des blagues toutes connes qui me protègent. je m'en fous pas et
je suis plus que ça
mais pas plus qu'autre chose.
et lui. le diamant. le fou.
et lui de briller.
et moi de chercher un coin, où je n'ai rien loupé, où que je ne me sente pas en décalage.
oui, il faut trouver la synchronicité.
ou vivre tous les avenirs possibles consciemment. justep our se rassurer: ici, il n'y a rien, mais dans un autre avenir, simultané à celui ci, ici, il y a tout et tout est là.
la synchronicité, donc.
et lui de briller.
partout.
17 juin 2007
fascination. [over and done with]
et je me sens envahie. Je sens les livres s’écrouler sur moi.
J’aimerais pouvoir prendre la balle qui perce l’air de mes rêves ;
Dans ma chair
je veux qu’elle y laisse ses traces et qu’elle y fasse voir les mots dont je suis faite.
Sinon
Je vais enterrer mes peintures.
Je vais enterrer leurs cris, leurs rires fous.
Je vais creuser la terre avec mes mains et sentir les fibres âpres de mes toiles.
Je reviendrai dans la terre.
Je verrai tout du bout de mes doigts.
Car tout est là ; les tableaux déchirés, leurs marges rugueuses
prêtes à être recomposées dans une seule peinture
obscure
qui soit moi.
Noire.
Alors je prendrai la balle et j’écrirai de son encre :
Argument pour les anges : parce qu’ils n’ont plus d’ailes.
Argument pour la terre : parce qu’elle cache.
Argument pour la pluie : parce qu’elle me dissout.
Argument pour le cri : il me libère et il me tue.
Argument pour les pierres : elles ne crient jamais. Leur hurlement est le silence. Elles ne sentent pas. Elles sont.
Contre-argument : je suis. »
***
Je me suis laissée là, seule.
Je m’avais l’air heureuse.
Je me suis enfuie. J’avais été.
Voilà.
Je t’ai aimé.
lista
liste
get a job. find it first. trimite cv-uri. si scrisori de motivatie
find a house. aix, paris..amandoua
asteapta. sa primesti raspunsuri, mailuri, messages flash, da telefoane, ia notitie, sperie-te numai la gandul ca o sa dai o gramada de bani pe telefon ca toti dau numai numarul de mobil si e totusi mai sigur cand vorbesti cu oamenii la telefon.
spera ca or sa te primeasca la paris de data asta.
streseaza-te la gandul ca habar n-ai ce o sa faci cu ce ai inceput aici, cu oamenii astia care par sa te aprecieze
start packing. cutii, pachete, tzoale triate, hartzoage. reloaded.
reziliaza contracte
fa curat luna
fa logo-ul pentru cré@time
fa pagina myspace pentru ei, pentru el, pentru celalalt
nu te mai gandi ca nu ti-au spus nimic cand s-au apucat de facut chestii pe care de fpat trebuia sa la faci tu. competente complet diferite pe dracu. stoop thinkin' 'bout it. this time it's gonna be ok.
sun-o pe julie. gandeste-te bine la ce ii spui. daca n-ai cu cine te intelege, da-o dracu si spera ca or sa te primeasca la paris si ca n-o sa mai ai nimic de impartit cu ea.
du-te sa o vezi pe dorina stanescu - e important si o sa-ti placa.
gandeste-te bine daca vrei sa te duci sa-l vezi pe taica-tu. madridu' e misto. pune totul in balanta. sfatuieste-te cu cine stii mai bine.
gandeste-te cand te intorci acasa. planifica totul. cine, cand, unde.
zilele astea o sa desenez cu disperare.
recupereaza timpul pierdut
banii dati pe culori
pensule si hartie
gandeste-te la viitorul tau de artista. scrie.
fa ce stii mai bine
nu te mai gandi la el. e important.
nu lasa pe nimeni si nimic sa te traga inapoi.
deseneaza in disperare si
fa liste.
8 juin 2007
s-a inventat butonul "reply", connard
by Ben Harper and the Innocent Criminals
Make me feel like a beggar
Make me feel like a thief
Make me feel like a battle, that cannot end in peace
Make me feel like running, as if I've lost my nerve
Make me feel like crying, tears I don't deserve
Please bleed
So I know that you are real
So I know that you can feel
The damage that you've done
Who have I become
To myself I am numb, I am numb, I am numb
Is this really living
Sometimes it's hard to tell
Or is this a kind of gentler hell
Turn out the lights
And let me stare into your soul
I was born and bled for you old
Please bleed
So I know that you are real
So I know that you can feel
The damage that you've done
Who have I become
To myself I am numb, I am numb, I am numb
Never said thank you
Never said please
Never gave reason to believe
So as it stands I remain on my knees
Good lovers make great enemies
Please bleed
So I know that you are real
So I know that you can feel
The damage that you've done
Who have I become
To myself I am numb, I am numb, I am numb
7 juin 2007
vocation de muse
Le sacrifice est un sens trouvé dans la vie
né de la peur de rester seul et dépourvu de toute utilité,
comme le bout de papier sur lequel t'as essayé un stylo qui ne marchait plus.
tu ne vas plus jamais écrire sur ce bout de papier
mais tu n'vas pas non plus le jeter
ce bout de papier
sur lequel t'écris ta peur et ta dévotion pour lui
qui glisse
toujours plus profondément
toujours plus visiblement comme un déjà vu
car le sacrifice naît de tes propres images de toi même
et de ta peur de l'échec
car ton sacrifice n'est que le cri pour une deuxième chance
à laquelle tu n'auras plus jamais le droit
car le sacrifice que tu désires faire pour lui,
toujours changeant,
toujours plus laid,
plus apeuré et découragé
est le pas que tu fais au delà des lois qui interdisent un deuxième
essai.
tu joues à la roulette russe et tu perds
mais tu ne le perdras pas
grâce à toi
et à la sainteté
étymologiquement forcée
du sacrifice de ton existence entière
il ne se perdra pas
ton poème s'écrira
du centre
en lui.
9 mai 2007
°°°
montre-moi les coquillages cachés dans le sable, les bouts de verre reluisant dans l'eau salée.
°
viens, montre-moi le verglas, la givre, les fleurs glacées sur nos fenêtres.
alors viens, je te montrerai la neige qui tombe de mes yeux.
°
viens, viens vite.
cours, cours je t'attends depuis la dernière tempête de neige.
tu le sais bien, j'ai pas de patience.
°
allez, viens, viens, plus vite, viens me montrer les cimes d'où on pourra tout voir -
les graines de sable portées par le vent
le pierres qui poussent de la terre
la pluie qui tombe à grandes gouttes dans le brouillard éternel d'en bas
°
tu vois maintenant?
°
là-haut, il n'y plus rien à attendre.
là-haut, les profondeurs n'ont pas de limites.
là-haut, tout devient possible.
°
tout est possible.
°
alors viens.
8 mai 2007
*
faut pas s'arrêter
mes racines sont loin - mon accent, c'est moi.
il me dit.
il est ma musique, mon bouquet de nerfs, mon désir de me faire entendre.
il veut toujours plus.
*
oui, j'ai encore des choses à dire.
je me dirai au monde, aux platanes - je leur dirai à tous mon rêve de la capitale pendant une année à la provençale.
je suis venue chercher mon brin de bonheur, j'ai trouvé une chambre à papier peint bleu.
*
mon accent et moi, nous avons encore de la route.
*
j'allume une cigarette - non, il faut pas
faut pas s'arrêter
faut pas se planter
faut pas décevoir
faut pas trop bouger - ça fatigue. les autres.
ils s'en foutent.
faut pas s'arrêter: faut impressionner.
*
toujours la première. toujours à temps. toujours exister.
ça crée des habitudes
*
quand je tombe, je tombe de haut. quand je tombe, c'est le noir; c'est chapeau-pluie-cigarette-costard-au-coin-de-la-rue. inaccessible.
salut, j't'emmène?
faut pas s'arrêter.
trop tard.
7 mai 2007
slam du dix mai.
à ma naissance, dix-sept est devenu le nombre du moi idéal.
à ta naissance, le système s'effondrait.
quand je pleurais, la musique de mes cris vous tenait éveillés. les vitraux rouges se brisaient.
quand je pleurais, on a voulu me faire taire en m'étouffant avec un coussin.
quand tu pleurais - en fait non, toi, tu ne pleurais jamais. tu étais sage.
quand je dormais, je ne rêvais pas.
quand je dormais, on véillait sur moi.
quand tu dormais, tu étais englouti - la sixième personne était déjà là.
quand je parle, je te dis que tout ira bien.
quand je bouge,
quand je m'affale,
quand je m'éclate,
c'est quand tu souris et tu me regardes.
quand je me tais, tu t'étonnes.
quand je parle, tu voudrais que je me taise.
quand je ne suis pas là - tu me veux.
à ma naissance, j'ai eu peur.
à ma mort, c'est toi qui auras peur.
avoir peur, c'est une motivation
avoir peur, c'est dire oui.
4 mai 2007
my life is now kinda cosy
da, am inceput sa traduc starile de bine in franceza.
stari de bine cu slam; pictat de mese cu maini rosii, decorat de sala de concert cu tapiserii, saltele si perne peste tot, repetat cu maxime la pian, vorbit dspre tot si toate viata, tipi, munca.
da, sunt obosita justificat.
stari de bine cu juste dormir. am adormit greu, cu suspine si intors pe toate fetele. il trezeam dar nu s-a suparat. juste dormir
juste dormir
avec toi
mi-era bine, deci de ce sa dorm? de ce sa las momentul sa treaca pe langa mine?
yes, my life is becoming kinda cosy. cosy- deci cu de toate : oboseala, lipsa de somn, creativitate, spaima prin care spun bine, frica prin care traduc un da.
avoir peur, c'est une motivation.
toujours plus haut.
the sky is the limit.
forever.
=)
10 avril 2007
3 avril 2007
later update to my past life -
precum spuneam, o stare din aia'n care stiu ca e bine dar numai bine nu simt - e ciudat dar panica in stil " o sa cada drobul de sare si o sa..si...si apoi..." este nespus de eficienta exact cand nu ai nevoie de ea.
o stare de bine cu multe idei si lipsa de moblizare.
fatalista, nu vad zari ci doar obstacole. si lene. a mea.
multe idei, ziceam, si frica multa si frustrare ca niciodata nu ies lucrurile asa cum vreau eu sa iasa. asa cum le vad eu doua trei secunde inainte sa adorm.
entuziasme de cinci minute, entuziasme active, ca ale unui om care a zacut amortit si acum se trezeste iar - dar care inca nu si-a baut cafeau si prefera sa se imagineza facand si aia, si aia, si aia si poi sa se gandeasca la toate ca si cand le-ar fi facut deja.
imaginile se scurg ca-n vis, ca niste halucinatii atat de palpabile incat mai are putin si le pune un "vazut" in patratelul din dreptul fiecarui "must do" pe ziua si saptamana cu pricina. la fel de ca'n vis isi da seama ca nu a facut nimic, dar e deja prea tarziu, e doishpe noaptea, maine are cursuri la 10 si oricat de lejer ar parea, iar nu o sa auda ceasul ( asta ca sa ilustrez mai bine povestea cu drobul de sare)
da, entuziasme de cafea - o sa citesc, o sa scriu, o sa fac un tricou, o sa desenez un proiect de stencil, o sa inventez tot felul de... o sa ma imbrac frumos, o sa ma machiez si o sa imi fac bijuterii noi. o sa ma plimb pe falezele din marsilia si o sa invat pe plaja.
evident, ma imbrac in blugi. ies pe usa inainte sa ma ispiteasca gandul de a mai sta sa zac si sa urmaresc scurgandu-se fiecare strop de energie din cauza unei oboseli nefondate.
inexistente, imaginate, visate, traite si inexplicabile.
da, entuziasme de "soirée entre filles" care ma fac sa pierd de fiecare data ultimul autobuz din orasul asta linistit pe care nu vreau sa il iubesc . dar care nu reusesc sa-mi acopere spaima de strazi pustii si semi-luminate pana ajung acasa in fuga. si care nu reusesc sa fie transmise si celorlalti cand le povestesc ce am facut eu ieri.
evident, ma blazez. evident, fiecare calatorie aduce o schimbare. sau pur si simplu o face sa para mai evidenta.
ma blazez si ma limitez din confort.
imi raman entuziasmele de cinci minute, dorintele, frustrarile si solutiile frustrarilor.
in viitorul apropiat, vreau sa fac nu este destinat sa devina uite, vino, fac.
dar o sa fie bine. fiindca, la urma urmei, imi e bine si de aici a inceput intotdeauna totul.
totul.
28 mars 2007
[ will be deleted. soon.]
dire le dire
écrire l'écriture
slam. slamme!
expose! exposée
n'importe quoi.
ça suffit déjà.
12 février 2007
Opreste-ma la tine
Opreste-ma la tine, cand o sa-mi vina criza
De a pleca departe far-aparat de bord
Ascunde-mi pijamaua, cravata sau valiza
Cu lacrimile tale adu-ma de acord.
Ia-mi penele din aripi, cand numai langa tine
Regenerez sorbindu-ti mirozna din pafta
Sopteste-mi indulgente hristo-elefantine
Si leaga-ma de scaun cu anemia ta.
Ajuta-ma o clipa cand zorile ma striga
Saruta-ma domestic sau crancen ca un drog
Mai fierbe niste lapte, mai fa-mi o mamaliga,
Opreste-ma la tine, opreste-ma te rog.
Aprinde incaltamintea, ce drumului o cere
Cu ganduri innodate si pumnul pe toiag
Si din tulpina alba a boiului de miere
Fa-mi piedici iscusite sa mor la tine-n prag.
[Pasarea Colibri]
4 février 2007
21 janvier 2007
psychedelic hey joe
ideea centrala a paragrafului de mai sus e ca domnul robert plant, care dupa ce led zep a tras cortina, a continuat sa insire versuri pe hartie si note pe portativ ( improvizez), a scos un cover cat se poate de personalizat dupa mai ione ( aka hey joe) al lui hendrix.
...acuma, ce propun eu acum spre ascultare, pe motive de "cand-are-omu'-nevoie-de-ceva-de-pe-youtube-nu-gaseste", e un alt tril de rang nobil, semnat tot de messer plant - darkness darkness, de gasit aici>>> http://youtube.com/watch?v=ompUMUwt2Jk
asta just to get a mere taste a ceea ce va asteapta -
cat despre acest hey joe - cautati-l care pe unde o sti mai bine ( si da, stiti bine:d) and then...
sit back and
enjoy
to be a rock and not to roll...
3 janvier 2007
Traiesc intr-o lume cruda si violenta.
poemul ăsta îmi curge prin degete
ridicându-se cu o viteză ameţitoare deasupra oraşului
de-acolo de sus
lui dumnezeu îi poate părea că îmbătrânim mai încet
că nimeni nu suferă
printre munţi de cartoane
şi sticle de plastic uşor reciclabil
nu mi-e frică să devin sentimental
nu mi-e frică să povestesc în poem
până mă podidesc lacrimile
nu mi-e frică să dau cu mine de pământ
dacă voi începe să bat câmpii
[...]
nu-i pot suporta pe revoltaţii care nu vor decât
să se integreze-n sistem
să-şi arunce fesele pe fotolii pluşate
lăsaţi-mă în pace cu lecţiile de istorie
mie îmi plac învinşii
idealiştii
luptătorii nepregătiţi şi stângaci
iubesc proştii din care viaţa muşcă până la os
şi pe mânioşii tocmai bine pârguiţi pentru morgă.
[titlu si text - claudiu komartin
fiindca mi-ar fi placut sa pot crede si eu ce scrie el.]
one last time let's go there
scriu prost
mi-e frig
poate avea dreptate, in mintea lui complicata si pierduta in detalii, refuzuri copilarestisi filme cretine, trebuie sa stii sa faci un pas inapoi si sa pui un semn de intrebare sa se aseze langa tine.
vad prost la distanta. nu pot iesi din mine si din nemultumirile mele copilaresti.
"ce te nemultumeste?"
"ce vrei de fapt? ce astepti de fapt?"
era o vreme in care nici nu aveam nevoie de intrbarile astea
era o vreme in care totul venea de la sine
era o vreme in care nu aveam nevoie de constiinta lucrurilor pe care le faceam ori gandeam
era o vreme in care tin minte doar ca imi era bine, si asta o stiu doar acum cand nimic nu mai vine de la sine cand nu stiu ce astept dar am impresia ca stiu ce vor altii de la mine.
cum faci sa stii care e stanga si care e dreapta? cum faci sa iei totul ca atare, sa il accepti, sa inglobezi ce ai lasat in urma si sa mergi mai departe, cu pas sigur, cu intrebari clare, fraze scurte, ordonate si gandite la rece? cum faci sa nu te pierzi in amanunte, analogii stufoase..cum faci sa nu mai rascolesti stari si interpretari cum faci sa nu dramatizei cum stii sa te opresti sa accepti
cum stii sa te vezi dincolo de comparatii dincolo de competitii dincolo de cel mai bun castiga dincolo de oricum-sunt-toti-prosti habar-n-au lasa-ca-or-sa-vada-ei dincolo de orgolii dincolo de chirii calculatoare ortografie oglinzi ferestre
cum stii ca poti si fara sa ai nevoie de incurajari fara sa mai fii un parazit pe constiinta altora fara sa-ti zici ca nu asta e contextul in care reusesti fiindca atunci iti era bine si tonul cu care o zici face ca toate astea sa para vina lor, a celor care conteaza a celor care ti-au dat drumul fiindca ei cred in tine fiindca ei cred si stiu ca poti si asta stii si tu foarte bine cum faci sa stii ca poti sa nu i i dezamagesti
cum faci sa nu iei toul ca pe un complot misterios al lumii impotriva ta cum faci sa nu mai fi atat de egoist si incapabil sa vezi dincolo de limitele pielii tale in care nu mai incapi
cum faci sa nu ramai un copil frustrat si vesnic nemultmit, cum faci sa nu te mai alinti atat si sa privesti naibii o data pentru totdeauna lucrurile in fata
cum faci sa te adaptezi
cum faci sa nu mai rascolesti
cum faci sa te pui in ordine
cum faci sa te calmezi, sa nu mai tremuri sa nu mai ai un gol in stomac - nu, nu ti-e frica, esti doar las, e altceva
cum faci sa fii asa cum cred ei ca esti, fiindca in ochii lor esti mai bun si mai calm si mai putin frustrat si
cum faci sa iti pui intrebarile cum trebuie
cum faci sa ai curajul sa nu cauti iesiri facile, sa nu raspunzi cu subtilitati lipsite de substanta cum faci s-o dai dracului de criza existentiala trasa de par si sa te trezesti ca un om rezonabil in fiecare zi la opt si weekenduri la zece si sa incetezi sa cauti scuze metafizice pentru fiecare chestie elementara si cat se poate de prozaica pe care nu ai facut-o
- nu esti o victima.