23 novembre 2007

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ça m'arrive toujours d'être comme ça, quand je viens de finir un livre, qu'il m'ait plu ou pas, et de vouloir en commencer un autre.
ça me rappelle ..bah, "les bons vieux jours" où on disait que je lisais beaucoup et que j'arriverais loin.
on disait que j'écrivais bien, et aussi dessinais pas mal.

ça me motive en quelque sorte de me dire, voila, dorénavant, ce sera mieux, beaucoup mieux, ils étaient pas tout cons, ils savaient ce qu'ils disaient.
s'ils voyaient tout ça en moi, c'est qu'il y avait queleque chose à voir.
peut etre y a-t-il encore quelque chose.
mais ça s'étouffe.
je l'éttoufe
je perds le rythme, je n'ai plus envie de rien.
plus je vois mes limites, plus je deviens aveugle - par choix.on n'est jamais coupables de ce que l'on ne sait pas. ou voit pas.

je deviens blasée. et je me demande combien cela durera-t-elle, cette chance que j'ai toujours eue, cette étincelle qui me faisait vouloir faire des choses, et plus encore, me faisait les faire?
mes souvenirs s'effacent, et je ne cerne plus tres clairement comment les choses se sont passées réellement - y ai-je été pour quelque chose? ai-je seulement profité de quelques circonstances? ce n'est nullement de la surprise feignée, c'est plutôt une sorte de déroute.

..maintenant que j'ai ce que je voulais, maintenat qu'on m'a ouvert ce bel avenir que je désirais, pourquoi ne suis-je pas heureuse?
et surtout, pourquoi perds-je le temps? pourquoi cette létargie?

dois-je réellement tout ce que je suis et tout ce que j'ai fait et obtenu aux exhortations et encouragements des autres? y ai-je été pour quelque chose?

je me sens plus limitée dans ma tête, plus bête que jamais.
pourquoi?
parce que je n'ai pas la reconnaissance des autres, de ces nouveaux autres?merde alors.
je dépends réellement de tout ca?
et moi qui disais toujours que je le fais tout pour moi, pour être heureuse, parce que ça me plait, parce que ça vient comme ça, tout simplement

maintenant, plus que jamais, je sens que je ne sais rien et que tout dépend de moi.
et, par peur, par confort, je le remets toujours au lendemain.
en fait, tout ne fait que de commencer et le temps et venu, je pense, que je me lève à la hauteur de mes phrases - "ben ouais, j'aime bien quand les choses sont compliquées, quand la route est difficile à trouver". voyons, allez, trouve-toi ta route, aussi pédant et creux que ça sonne. et cette fois ci, seule. parce que ça ne pourra pas durer à jamais, parce que en effet, à partir de maintant, tout dépend de toi.

je suis dans un point mort.
faut que j'en sorte.

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