putain c'est hallucinant combien la suggestibilité du cerveau est efficace.
on te dit non, tu commences a imaginer comment ce serait si le oui était possible.
on te dit peut être, t'imagines le définitif et le quand.
on te dit pas encore, tu rêves du moment, de l'instant ou encore devient maintenant - ce que tu vas faire, dire, où, quand, commet, qui, avec qui, bordel.
ce n'est jamais assez. la réalité ne suffit pas, jamais, jamais, jamais et ça tourne à cent à l'heure et il faut tenir le rythme avec toutes les possibilités, oui, on s'en fout, de la réalité, qui en a besoin en fin de compte, on s'en fout royalement, faut explorer ce qui est possible si tout ceci n'était pas là, ici et maintenant? oui, oui, mille fois oui, mais pas celui ci. allons construire un monde. allons vivre dedans. ici et maintenant, oui, ici et maintenant il peut y avoir autre chose. le mystique, l'expriment absolu, le délire hallucinatoire et les couleurs de l'aube. oui et non n'existent pas, juste un continu viol des sens, car oui, l'agression est la seule qui fait venir une réponse. une réaction sincère, violente, spontanée. soyons spontanés, foutons nous de tout ce que les autres pourraient dire ou penser. jetons la rage contre eux touts. puisque après, les possibilités seront innombrables, les échappées existent par centaines et ce n'est pas une fuite c'est juste une multiplication infinie de vies, vécues pleinement, entrecroisées, simultanées et conscientes. il n'y a pas de trop, de trop peu, de pas assez, de ça suffit, de pas trop vite - il y a juste la peur qui fait tout découvrir, juste la violence des sens, l'agression qui te pénètre et coule avec ton sang et te fait voir telle que tu es, petite conne, la médiocrité même que tu portes en toi, oui, oui, toi, tu ne vaux rien du tout, alors que tu veux tout, alors que tout te restera interdit. tu dois donc explorer les possibilités, prendre le mystère et lui arracher son voile déchiré déjà par mille ongles qui s'y accrochent comme d'un bateau de sauvetage -je ne veux pas, ça n'existe pas: je veux tout, et tout doit me rendre heureuse. asservis toi aux possibilités, asservis le mystère à tes sens et la violence du choc te montrera le vide de tout ce que tu cherchais. ce n'est qu'à ce moment là que tu trouveras le sens de toute chose: tout chemin mène au fond du gouffre. le bonheur n'existe qu'en chemin. en voyage. aucun but ne tient. vise quelque chose et la balle touchera à côté. vise le bonheur et tu ne toucheras que la frustration d'une joie qui aurait, peut être, été possible. ce sera chaque fois pareil. prends le mystère par les cheveux et confronte-le, dis lui d'arrêter de mentir, il n'y a rien au delà, il n'y aucun idéal, aucun épanouissement, aucune réponse. le mystère contient la fin, la fin de toutes choses, la fin, la fin la fin fin fin. des mots. creux. l'écho.de tout ce qui a été et ne sera plus jamais.
but then, i'm just a mediocre kid wanting more and more everyday.
we should all accept our mediocrity and we could all live blissfully and stupidly happy.
never want, never yearn, never seek, never try. just be. bever think. be numb.
le bonheur de ce monde réside dans l'amortissement.
quand tu ne trouves plus rien, cherche autre chose, ailleurs.
une excitation des sens, une présence aigue, dans un vertige continu.
2 commentaires:
ton irréalité est peut-être la réalité de quelqu'un d'autre. poate si de-aia cautam oameni.
les possibilités sont innombrables...
"nous sommes des êtres de lumière", cum zicea un prieten...
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