I am he as you are he as you are me and we are all together.
See how they run like pigs from a gun, see how they fly.
I'm crying.
Sitting on a cornflake, waiting for the van to come.
Corporation tee-shirt, stupid bloody Tuesday.
Man, you been a naughty boy, you let your face grow long.
I am the eggman, they are the eggmen.
I am the walrus, goo goo g'joob.
Mister City Policeman sitting
Pretty little policemen in a row.
See how they fly like Lucy in the Sky, see how they run.
I'm crying, I'm crying.
I'm crying, I'm crying.
Yellow matter custard, dripping from a dead dog's eye.
Crabalocker fishwife, pornographic priestess,
Boy, you been a naughty girl you let your knickers down.
I am the eggman, they are the eggmen.
I am the walrus, goo goo g'joob.
Sitting in an English garden waiting for the sun.
If the sun don't come, you get a tan
From standing in the English rain.
I am the eggman, they are the eggmen.
I am the walrus, goo goo g'joob g'goo goo g'joob.
Expert textpert choking smokers,
Don't you thing the joker laughs at you?
See how they smile like pigs in a sty,
See how they snied.
I'm crying.
Semolina pilchard, climbing up the Eiffel Tower.
Elementary penguin singing Hari Krishna.
Man, you should have seen them kicking Edgar Alan Poe.
I am the eggman, they are the eggmen.
I am the walrus, goo goo g'joob g'goo goo g'joob.
Goo goo g'joob g'goo goo g'joob g'goo.
and here goes youtube: bono cover of the walrus on the across the universe OST
27 février 2008
26 février 2008
enchanteresse.
écris-moi un livre qui guérisse
je suis la fille miroir
mets-toi devant moi et
tu te verras tel que tu es
tel que tu te veux
je suis la fille en verre
vide mais brillante
comme de l'argent poli
courbes et contrecourbes
te reflètent
déformé, cassé, tranchant
ton visage se mire dans le mien comme
un texte
un conte de fées sans fin
une histoire vraie
ceci est une histoire basée sur des faits réels
je l'ai rêvée hier pendant la
sieste.
cherche-toi dans le vide de mon regard - tout y est creux
c'est là que tu trouveras
toutes les réponses
toutes les grandes phrases
tout ton être
ici, dans un vide constructeur
tu seras ta propre architecture
le nombre d'or éparpillé parmi les tessons d'un chaos
vitré.
car je suis la fille de verre
un miroir textuel,
la mer des criques - limpide
insaisissable, froide-
véritable glaçon qui
dissoudra l'alcool de tes pensées.
mes eaux sont instables
ton reflet le sera aussi - il trouvera la dedans
toutes ses formes
monstrueusement monstrueuses
fascinantes
effrayantes
profondes
indigestes
sous la coupole d'un ventre
scintillant et translucide
comme la nef d'une serre -
je suis la fille miroitante en verre -
voilà ta captivité.
je suis la perte de tout sens -
tu te retrouveras toi même et non pas
le sens
car il n'y a pas de sens à saisir
c'est vrai: on nous a menti tout ce temps
la vérité est -
la vérité est qu'il n'y a pas de raison pour quoi que ce soit
on nous a menti: c'est vrai -
il n'y a pas de liberté dans l'instant, juste une captivité qui
se perpétue successivement de seconde en seconde.
nous sommes prisonniers du maintenant
l'illusion est la seule vérité, la seule qui rende le possible
possible:
reflète toi dans mes paupières fermées et tes rêves
resteront ce qu'ils sont
dans les images les plus vives et les plus crues
que tu n'aies jamais vues.
je suis la fille fenêtre:
tu peux tout voir à travers moi et les carreaux de vitre séparés de plinthes en bois
haché
regarde moi et donne moi des yeux pour me voir telle que je ne serai
jamais:
le réseau de lignes
la géométrie stérile de mes formes -
ceci est la toile qui t'enferme-
des barres et des frontières
tracées minutieusement par un artisan
toqué -
aussi toqué que toi qui te crées en me regardant.
prends un stylo
noir noir noir noir
et donne moi un nom;
inscris-le en haut, à gauche, là où
mon front
biaisé
devrait se trouver-
et si tu es content de ton œuvre:
casse-la et
brûle-la
pour que le reflet soit
occulté
à jamais
derrière un voile fumé.
je suis le mystère et mon voile est un haillon doré.
16 février 2008
one of these weekends...
...j'irai a la gare, le soir, après les cours, vendredi, prendrai un train de nuit, j'aurai quelques bouquins tordus dans les sac, des trucs à grignoter, des feuilles et un crayon pour écrire et dessiner, mon mp3 blindé de musique de dingues - et je m'évaderai.
j'irai voir la mer, quand personne ne va voir la mer...nuages bas, odeur de sel et poussière sablée, du vent, mais pas autant pour m'empêcher de lire lovée dans le sable, air frais presque froid mais pas tellement pour que je tremble, comme maintenant.
le soir suivant, je rentrerai - pas d'attachement à un endroit où j'aurai été seule, que les souvenirs, quand j'aurai eu besoin de parler a personne, peut-être j'aurai appelé des gens histoire de demander comment ca va, si ca va aussi bien que moi, si peut-être il sont pas tellement tarés pour venir m'accompagner...
hmm, en fait je ne sais pas du tout comment ce sera, si je serai contente ou pas, si ça changera quelque chose en moi ou pas, si j'aurai trouvé ce que je cherche, si ma solitude sera réelle, si j'aurai laisse derrière moi les images qui me pourchassent, si j'aurai annule le lost but not stranded yet, si tout ira bien et le vent me portera, si ce ne sera qu'un début de dépendance de fuite, si ce ne sera qu'histoire d'impressionner les autres, si je le ferai pour moi ou pour eux, si je le ferai parce que j'y crois ou pour faire mon adolescente rebelle immature que je ne devrais plus être, si je lirai ou juste feuilletterai, si je dessinerai ou juste emporterai les feuilles pour rien, si la musique que j'aurai choisie me plaira ou pas, si j'irai tout seule ou j'embarquerai quelqu'un, si je serai vraiment seule ou je ferai une rencontre ou des rencontres, si ce sera bien ou labélisé d'un sourire faux, joué devant les autres.
si je le raconterai ou pas.
11 février 2008
lake of fire. ummm..ice.
j'ai froid.
c'est un froid bizarre, quand je voudrais mettre dix pulls, des chaussettes, une écharpe et me caler dans mon lit comme dans une cheminée rechauffée à fond. - alors que les autres sont bien en tshirt et pas grand chose d'autre.
tout le monde se meurt de chaud et j'ai froid. je tremble, c'est vrai. j'ai les pieds glacés, les mains froides, les cuisses qui tremblent et des frissons up and down my spine...
ca monte, ca monte, ca monte, je le sens, et je tends mes muscles pour accumuler le peu de chaleur qui existe encore en moi. j'evite de trop bouger, pour pas que l'air passe par les manches larges de mon pull et je me dis que le putain de collant que j'ai devrait me tenir chaud, comme ca, collé a ma peau un peu sèche, mais non, ca ne fait que mieux faire sentir les vagues lentes de froideur qui montent sur mes jambes comme des...et ca me secoue.
je bois de l'eau et le froid me tranche en petits morceaux des l'interieur, la je le sens dans mom ventre, tout a l'heure il etait entre mes poumons, coulant comme de la glace fondue.
c'est la fatigue. la fatigue est froide.
je suis froide.
les revelations font froid.
il ne fait pas assez chaud ici.
je vais me coucher, il est tard.
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
I knew a lady who came from Duluth
She got bit by a dog with a rabid tooth
She went to her grave just a little too soon
And she flew away howling on the yellow moon
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
Now the people cry and the people moan
And they look for a dry place to call their home
And try to find some place to rest their bones
While the angels and the devils try to make them their own
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
//oui, je suis dans une phase qui touche le nirvana. unplugged//
c'est un froid bizarre, quand je voudrais mettre dix pulls, des chaussettes, une écharpe et me caler dans mon lit comme dans une cheminée rechauffée à fond. - alors que les autres sont bien en tshirt et pas grand chose d'autre.
tout le monde se meurt de chaud et j'ai froid. je tremble, c'est vrai. j'ai les pieds glacés, les mains froides, les cuisses qui tremblent et des frissons up and down my spine...
ca monte, ca monte, ca monte, je le sens, et je tends mes muscles pour accumuler le peu de chaleur qui existe encore en moi. j'evite de trop bouger, pour pas que l'air passe par les manches larges de mon pull et je me dis que le putain de collant que j'ai devrait me tenir chaud, comme ca, collé a ma peau un peu sèche, mais non, ca ne fait que mieux faire sentir les vagues lentes de froideur qui montent sur mes jambes comme des...et ca me secoue.
je bois de l'eau et le froid me tranche en petits morceaux des l'interieur, la je le sens dans mom ventre, tout a l'heure il etait entre mes poumons, coulant comme de la glace fondue.
c'est la fatigue. la fatigue est froide.
je suis froide.
les revelations font froid.
il ne fait pas assez chaud ici.
je vais me coucher, il est tard.
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
I knew a lady who came from Duluth
She got bit by a dog with a rabid tooth
She went to her grave just a little too soon
And she flew away howling on the yellow moon
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
Now the people cry and the people moan
And they look for a dry place to call their home
And try to find some place to rest their bones
While the angels and the devils try to make them their own
Where do bad folks go when they die?
They don't go to heaven where the angels fly
They go down to the lake of fire and fry
Won't see them again 'till the Fourth of July
//oui, je suis dans une phase qui touche le nirvana. unplugged//
10 février 2008
of now. of right now.
Plateau Lyrics//// nirvana
Many a hand has scaled the grand old face of the plateau
Some belonged to strangers, some to folks you know
Holy ghosts and talk show hosts are planted in the sand
To beautify the foothills, and shake the many hands
nothing on the top but a bucket and a mop
And an illustrated book about birds
See a lot up there but don't be scared
Who needs action when you got words
finished with the mop then you can stop
And look at what you've done
The plateau's clean, no dirt to be seen
And the work it was fun
nothing on the top but a bucket and a mop
And an illustrated book about birds
See a lot up there but don't be scared
Who needs action when you got words
Many a hands began to scan around for the next plateau
Some say it was Greenland, and some say Mexico
Others decided it was nowhere except for where they stood
But those were all just guesses, wouldn't help you if they could.
Some belonged to strangers, some to folks you know
Holy ghosts and talk show hosts are planted in the sand
To beautify the foothills, and shake the many hands
nothing on the top but a bucket and a mop
And an illustrated book about birds
See a lot up there but don't be scared
Who needs action when you got words
finished with the mop then you can stop
And look at what you've done
The plateau's clean, no dirt to be seen
And the work it was fun
nothing on the top but a bucket and a mop
And an illustrated book about birds
See a lot up there but don't be scared
Who needs action when you got words
Many a hands began to scan around for the next plateau
Some say it was Greenland, and some say Mexico
Others decided it was nowhere except for where they stood
But those were all just guesses, wouldn't help you if they could.
9 février 2008
blow off the doors of perception.
putain c'est hallucinant combien la suggestibilité du cerveau est efficace.
on te dit non, tu commences a imaginer comment ce serait si le oui était possible.
on te dit peut être, t'imagines le définitif et le quand.
on te dit pas encore, tu rêves du moment, de l'instant ou encore devient maintenant - ce que tu vas faire, dire, où, quand, commet, qui, avec qui, bordel.
ce n'est jamais assez. la réalité ne suffit pas, jamais, jamais, jamais et ça tourne à cent à l'heure et il faut tenir le rythme avec toutes les possibilités, oui, on s'en fout, de la réalité, qui en a besoin en fin de compte, on s'en fout royalement, faut explorer ce qui est possible si tout ceci n'était pas là, ici et maintenant? oui, oui, mille fois oui, mais pas celui ci. allons construire un monde. allons vivre dedans. ici et maintenant, oui, ici et maintenant il peut y avoir autre chose. le mystique, l'expriment absolu, le délire hallucinatoire et les couleurs de l'aube. oui et non n'existent pas, juste un continu viol des sens, car oui, l'agression est la seule qui fait venir une réponse. une réaction sincère, violente, spontanée. soyons spontanés, foutons nous de tout ce que les autres pourraient dire ou penser. jetons la rage contre eux touts. puisque après, les possibilités seront innombrables, les échappées existent par centaines et ce n'est pas une fuite c'est juste une multiplication infinie de vies, vécues pleinement, entrecroisées, simultanées et conscientes. il n'y a pas de trop, de trop peu, de pas assez, de ça suffit, de pas trop vite - il y a juste la peur qui fait tout découvrir, juste la violence des sens, l'agression qui te pénètre et coule avec ton sang et te fait voir telle que tu es, petite conne, la médiocrité même que tu portes en toi, oui, oui, toi, tu ne vaux rien du tout, alors que tu veux tout, alors que tout te restera interdit. tu dois donc explorer les possibilités, prendre le mystère et lui arracher son voile déchiré déjà par mille ongles qui s'y accrochent comme d'un bateau de sauvetage -je ne veux pas, ça n'existe pas: je veux tout, et tout doit me rendre heureuse. asservis toi aux possibilités, asservis le mystère à tes sens et la violence du choc te montrera le vide de tout ce que tu cherchais. ce n'est qu'à ce moment là que tu trouveras le sens de toute chose: tout chemin mène au fond du gouffre. le bonheur n'existe qu'en chemin. en voyage. aucun but ne tient. vise quelque chose et la balle touchera à côté. vise le bonheur et tu ne toucheras que la frustration d'une joie qui aurait, peut être, été possible. ce sera chaque fois pareil. prends le mystère par les cheveux et confronte-le, dis lui d'arrêter de mentir, il n'y a rien au delà, il n'y aucun idéal, aucun épanouissement, aucune réponse. le mystère contient la fin, la fin de toutes choses, la fin, la fin la fin fin fin. des mots. creux. l'écho.de tout ce qui a été et ne sera plus jamais.
but then, i'm just a mediocre kid wanting more and more everyday.
we should all accept our mediocrity and we could all live blissfully and stupidly happy.
never want, never yearn, never seek, never try. just be. bever think. be numb.
le bonheur de ce monde réside dans l'amortissement.
quand tu ne trouves plus rien, cherche autre chose, ailleurs.
une excitation des sens, une présence aigue, dans un vertige continu.
on te dit non, tu commences a imaginer comment ce serait si le oui était possible.
on te dit peut être, t'imagines le définitif et le quand.
on te dit pas encore, tu rêves du moment, de l'instant ou encore devient maintenant - ce que tu vas faire, dire, où, quand, commet, qui, avec qui, bordel.
ce n'est jamais assez. la réalité ne suffit pas, jamais, jamais, jamais et ça tourne à cent à l'heure et il faut tenir le rythme avec toutes les possibilités, oui, on s'en fout, de la réalité, qui en a besoin en fin de compte, on s'en fout royalement, faut explorer ce qui est possible si tout ceci n'était pas là, ici et maintenant? oui, oui, mille fois oui, mais pas celui ci. allons construire un monde. allons vivre dedans. ici et maintenant, oui, ici et maintenant il peut y avoir autre chose. le mystique, l'expriment absolu, le délire hallucinatoire et les couleurs de l'aube. oui et non n'existent pas, juste un continu viol des sens, car oui, l'agression est la seule qui fait venir une réponse. une réaction sincère, violente, spontanée. soyons spontanés, foutons nous de tout ce que les autres pourraient dire ou penser. jetons la rage contre eux touts. puisque après, les possibilités seront innombrables, les échappées existent par centaines et ce n'est pas une fuite c'est juste une multiplication infinie de vies, vécues pleinement, entrecroisées, simultanées et conscientes. il n'y a pas de trop, de trop peu, de pas assez, de ça suffit, de pas trop vite - il y a juste la peur qui fait tout découvrir, juste la violence des sens, l'agression qui te pénètre et coule avec ton sang et te fait voir telle que tu es, petite conne, la médiocrité même que tu portes en toi, oui, oui, toi, tu ne vaux rien du tout, alors que tu veux tout, alors que tout te restera interdit. tu dois donc explorer les possibilités, prendre le mystère et lui arracher son voile déchiré déjà par mille ongles qui s'y accrochent comme d'un bateau de sauvetage -je ne veux pas, ça n'existe pas: je veux tout, et tout doit me rendre heureuse. asservis toi aux possibilités, asservis le mystère à tes sens et la violence du choc te montrera le vide de tout ce que tu cherchais. ce n'est qu'à ce moment là que tu trouveras le sens de toute chose: tout chemin mène au fond du gouffre. le bonheur n'existe qu'en chemin. en voyage. aucun but ne tient. vise quelque chose et la balle touchera à côté. vise le bonheur et tu ne toucheras que la frustration d'une joie qui aurait, peut être, été possible. ce sera chaque fois pareil. prends le mystère par les cheveux et confronte-le, dis lui d'arrêter de mentir, il n'y a rien au delà, il n'y aucun idéal, aucun épanouissement, aucune réponse. le mystère contient la fin, la fin de toutes choses, la fin, la fin la fin fin fin. des mots. creux. l'écho.de tout ce qui a été et ne sera plus jamais.
but then, i'm just a mediocre kid wanting more and more everyday.
we should all accept our mediocrity and we could all live blissfully and stupidly happy.
never want, never yearn, never seek, never try. just be. bever think. be numb.
le bonheur de ce monde réside dans l'amortissement.
quand tu ne trouves plus rien, cherche autre chose, ailleurs.
une excitation des sens, une présence aigue, dans un vertige continu.
8 février 2008
musique qui rend fou, fou, fou
Brigitte Fontaine
COMME A LA RADIO
Ce sera tout à fait
Comme à la radio
Ce ne sera rien
Rien que de la musique
Ce ne sera rien
Rien que des mots des mots
des mots
Comme à la radio
Ça ne dérangera pas
Ça n'empêchera pas
de jouer aux cartes
Ça n'empêchera pas
de dormir sur l'autoroute
Ça n'empêchera pas
de parler d'argent
N'ayez pas peur
Ce sera tout à fait
Comme à la radio
Ce ne sera rien
Juste pour faire du bruit
Le silence est atroce
Quelque chose est atroce aussi
Entre les deux c'est la radio
Tout juste un peu de bruit
Pour combler le silence
Tout juste un peu de bruit
N'ayez pas peur
Ce sera tout à fait
Comme a là radio
A cette minute, des milliers de chats se feront écraser
sur les routes; à cette minute, un médecin alcoolique
jurera au dessus du corps d'une jeune fille et il dira
"elle ne va pas me claquer entre les doigts la garce";
à cette minute, cinq vieilles dans un jardin public
entameront la question de savoir s'il est moins vingt
ou moins cinq; à cette minute des milliers et des
milliers de gens penseront que la vie est horrible et
ils pleureront; à cette minute, deux policiers entreront
dans une ambulance et ils jetteront dans la rivière un
jeune homme blessé à la tête; à cette minute un
espagnol sera bien content d'avoir trouvé du travail
Il fait froid dans le monde
Ca commence à se savoir
Et il y a des incendies qui s'allument
dans certains endroits
parce qu'il fait trop froid
Traducteur, traduisez
Mais
N'ayez pas peur
On sait ce que c'est que la radio
Il ne peut rien s'y passer
Rien ne peut avoir d'importance
Ce n'est rien
Ce n'était rien
Juste pour faire du bruit
Juste de la musique
Juste des mots des mots
Des mots des mots
Tout juste un peu de bruit
Tout juste un peu de bruit
Comme à la radio
ne partez pas
ne partez pas
ne partez pas
-----------------------------------
ai-je tout foiré? pas encore? y a encore du temps?mon sourire est
maintenant attristé. et j'ai peur de t'éloigner.
c'est ta musique - ça rend dingue,
complètement dingue.
je me sens coupable et je sais que je suis chiante
à toujours être désolée
mais la - je me sens comme si j'étais sur le point
de perdre quelque chose - et que ce fut ma faute.
tu n'imagines même pas a quel point y a un brouillard
incroyable de pensées, mots, phrases, idées dans ma tête -
plus que jamais - et t'y as contribue: sois heureux.
sois heureux
sois heureux
sois heureux
sois heureux
sois heureux
je voudrais que le regard que je pose sur toi fut celui
de quelqu'un qui sera toujours la et qui trouve en toi
un brin de la lumière de l'autre bout.
je voudrais que le regard que je pose sur toi fut celui
de quelqu'un qui sourit joyeusement, sincèrement
et spontanément, sans sous entendus, sans aucun
glissement de sens : un sourire.
je voudrais te regarder et que ce soit comme çà.
car il n'y a rien de plus, rien de moins
et parce a la fin, les mots restent des mots,
les regards restent des regards
et plus rien n'a de sens.
4 février 2008
partiel muséologie? 10/20 (!!!???)
"quelles sont, selon vous, les missions que doit remplir un musée?"
Certes, dans une société de plus en plus repliée sur soi-même, qui déclare la valeur de l'échange - humain, culturel etc - sans pour autant le pratiquer réellement, la place des institutions qui mettent en avant un échange culturel surtout peut facilement être mise en question.
Quelle place, dans le paysage social, économique, politique-même, actuel, pour les musées, alors que parfois, le but semble être la vulgarisation de la culture plutôt que la véritable culturalisation?
Quelles missions, pour un musée, alors que le succès (dans sa dimension populaire, d'autant que financière, peut-être) paraît plus recherché qu'autre chose?
En effet, dans une société constamment changeante, les institutions de culture doivent savoir s'adapter - au public, aux publics, aux attentes, aux niveaux, aux goûts.
Pourtant, le public se forme, les publics se fidélisent, les goûts s'éduquent par la force du regard. Finalement, n'est-ce pas, on a le public qu'on attend et qu'on appelle: bref, on a le public que l'on se forme.
Néanmoins, les choses n'ont pas toujours été ainsi, sans pour autant être meilleures : les missions de valorisation du patrimoine national pour le Louvre post-révolutionnaire, ouvert, quelques jours par semaine, au grand public, en 1793, et aussi la visée prioritairement éducative des premiers musées anglais au 17eme siècle, sont devenues des composantes fondamentales de tout musée.
Il s'agit donc, de conserver, de protéger et répertorier l'ensemble d'œuvres qui composent le patrimoine, d'en tirer le plus de connaissances par la recherche, d'enrichir les collections (dans une quête de rassemblement du plus possible, d'un maximum de savoir, d'exhaustivité) et, non en dernier lieu, de diffuser le contenu des collections en les montrant au public au travers des expositions.
Si, au début, il était surtout question de cultiver et éduquer par l'art (certes, les idéologies littéraires artistiques, depuis toujours, prônent une visée supérieure de l'art, censée élever l'homme/l'être humain/l'âme/l'individu), aujourd'hui on assiste plutôt à un souci de démocratisation, de popularisation parfois extrêmes de la culture. Plus qu'autre chose, aujourd'hui il faut sensibiliser le public, le séduire, l'accueillir dans un espace confortable, stable, accessible: en un mot, consommable.
Or, c'est ici que la médiation intervient, dès la conception même de la mise en place des expositions - temporaires ou permanentes - comme moyens premiers de diffusion de l'art.
Car le questionnement qui se pose est multiple et regarde surtout la manière dont on donne à voir, qui se relève des missions que les musées se proposent d'atteindre: sensibiliser la public, soit, mais jusqu'où prendra-t-on compte sa limite du confort? Séduire, mais pourquoi pas aussi faire comprendre, créer une réelle ouverture d'esprit?
Depuis le début du 20eme siècle plus particulièrement, l'espace muséal se veut plus accessible: c'est la période où l'art s'engage, l'art vise plus large et plus haut et c'est aussi la période où la scénographie d'exposition prend de l'essor. Les salles des musées deviennent plus que des lieux tapissés intégralement de tableaux dans une peur atroce du vide. L'espace s'aère, l'œuvre est mise en valeur et, pour la première fois, le visiteur est regardé comme élément intégrant de l'exposition, car, en effet, sans lui, le discours qu'est l'exposition, n'aurait pas existé.
Ainsi, de spectateur d'un patrimoine national fait initialement pour le bonheur du clergé et des cours royales, le visiteur du musée devient un interlocuteur. Et, en effet, toute règle de communication statue l'adaptation du discours à l'interlocuteur. Oui, mais aussi au lieu et au sujet de communication.
Or, actuellement, on ne peut pas s'empêcher de se demander si, à force de vouloir se rendre accessibles au grand public , à tout public, les musées n'ont pas perdu quelque chose de leur portée purement culturelle (de cultiver réellement, de former le goût, de tourner vers l'art), à la faveur d'une portée plus "marketing". J'oserais dire que, en France, un principe comme celui de la réussite pour tous ou de l'accessibilité pour tous n'a pas pourtant arrêté la baisse du niveau ni au bac, ni en université.
Et c'est vrai: à part les quelques musées célèbres ( fréquentés surtout de touristes étrangers ou étudiants en art) dans le monde entier, les autres restent plutôt vides.
Toujours est-il qu'une politique de communication, de public (parfois présentée comme une conquête militaire...), mais aussi une politique de formation à l'art et à la culture se met en place de plus en plus dès le niveau scolaire.
Mais la question reste: l'adaptation au(x) public(s), jusqu'où?...et la mission n'est pas encore accomplie.
***note: "abordez le sujet de façon plus concrète en vous appuyant sur des exemples concrets. vous êtes très difficile à lire. aérez votre présentation!" ...hmmmm..pffff.
Certes, dans une société de plus en plus repliée sur soi-même, qui déclare la valeur de l'échange - humain, culturel etc - sans pour autant le pratiquer réellement, la place des institutions qui mettent en avant un échange culturel surtout peut facilement être mise en question.
Quelle place, dans le paysage social, économique, politique-même, actuel, pour les musées, alors que parfois, le but semble être la vulgarisation de la culture plutôt que la véritable culturalisation?
Quelles missions, pour un musée, alors que le succès (dans sa dimension populaire, d'autant que financière, peut-être) paraît plus recherché qu'autre chose?
En effet, dans une société constamment changeante, les institutions de culture doivent savoir s'adapter - au public, aux publics, aux attentes, aux niveaux, aux goûts.
Pourtant, le public se forme, les publics se fidélisent, les goûts s'éduquent par la force du regard. Finalement, n'est-ce pas, on a le public qu'on attend et qu'on appelle: bref, on a le public que l'on se forme.
Néanmoins, les choses n'ont pas toujours été ainsi, sans pour autant être meilleures : les missions de valorisation du patrimoine national pour le Louvre post-révolutionnaire, ouvert, quelques jours par semaine, au grand public, en 1793, et aussi la visée prioritairement éducative des premiers musées anglais au 17eme siècle, sont devenues des composantes fondamentales de tout musée.
Il s'agit donc, de conserver, de protéger et répertorier l'ensemble d'œuvres qui composent le patrimoine, d'en tirer le plus de connaissances par la recherche, d'enrichir les collections (dans une quête de rassemblement du plus possible, d'un maximum de savoir, d'exhaustivité) et, non en dernier lieu, de diffuser le contenu des collections en les montrant au public au travers des expositions.
Si, au début, il était surtout question de cultiver et éduquer par l'art (certes, les idéologies littéraires artistiques, depuis toujours, prônent une visée supérieure de l'art, censée élever l'homme/l'être humain/l'âme/l'individu), aujourd'hui on assiste plutôt à un souci de démocratisation, de popularisation parfois extrêmes de la culture. Plus qu'autre chose, aujourd'hui il faut sensibiliser le public, le séduire, l'accueillir dans un espace confortable, stable, accessible: en un mot, consommable.
Or, c'est ici que la médiation intervient, dès la conception même de la mise en place des expositions - temporaires ou permanentes - comme moyens premiers de diffusion de l'art.
Car le questionnement qui se pose est multiple et regarde surtout la manière dont on donne à voir, qui se relève des missions que les musées se proposent d'atteindre: sensibiliser la public, soit, mais jusqu'où prendra-t-on compte sa limite du confort? Séduire, mais pourquoi pas aussi faire comprendre, créer une réelle ouverture d'esprit?
Depuis le début du 20eme siècle plus particulièrement, l'espace muséal se veut plus accessible: c'est la période où l'art s'engage, l'art vise plus large et plus haut et c'est aussi la période où la scénographie d'exposition prend de l'essor. Les salles des musées deviennent plus que des lieux tapissés intégralement de tableaux dans une peur atroce du vide. L'espace s'aère, l'œuvre est mise en valeur et, pour la première fois, le visiteur est regardé comme élément intégrant de l'exposition, car, en effet, sans lui, le discours qu'est l'exposition, n'aurait pas existé.
Ainsi, de spectateur d'un patrimoine national fait initialement pour le bonheur du clergé et des cours royales, le visiteur du musée devient un interlocuteur. Et, en effet, toute règle de communication statue l'adaptation du discours à l'interlocuteur. Oui, mais aussi au lieu et au sujet de communication.
Or, actuellement, on ne peut pas s'empêcher de se demander si, à force de vouloir se rendre accessibles au grand public , à tout public, les musées n'ont pas perdu quelque chose de leur portée purement culturelle (de cultiver réellement, de former le goût, de tourner vers l'art), à la faveur d'une portée plus "marketing". J'oserais dire que, en France, un principe comme celui de la réussite pour tous ou de l'accessibilité pour tous n'a pas pourtant arrêté la baisse du niveau ni au bac, ni en université.
Et c'est vrai: à part les quelques musées célèbres ( fréquentés surtout de touristes étrangers ou étudiants en art) dans le monde entier, les autres restent plutôt vides.
Toujours est-il qu'une politique de communication, de public (parfois présentée comme une conquête militaire...), mais aussi une politique de formation à l'art et à la culture se met en place de plus en plus dès le niveau scolaire.
Mais la question reste: l'adaptation au(x) public(s), jusqu'où?...et la mission n'est pas encore accomplie.
***note: "abordez le sujet de façon plus concrète en vous appuyant sur des exemples concrets. vous êtes très difficile à lire. aérez votre présentation!" ...hmmmm..pffff.
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